En cette période de Toussaint, comme chaque année, ce délicat sujet est abordé. Avec les medias, les traditions, les chrysantèmes, chacun se (re) pose la question,,,,,,,,,,comment faire devant la disparition de ceux qu'on aime?
La mort reste le sujet le plus difficile, le plus délicat, le plus intime à chacun qui puisse être posé, et ce quelque soient ses valeurs, sa culture ou sa religion...
Les cercueils en forme de voiture (''c'était sa volonté'') ou de guitare (''c'était sa passion''), ou tous les déguisements de morts-vivant (oranges et noirs, bien sûr) n'y pourront rien changer: ce soir, demain, ou dans 30 ans, nous-mêmes ou ceux que nous aimons quitteront cette vie.
D'ailleurs, les anthropologues y ont accordé une immense importance: ils apprécient le degré de civilisation des cultures primitives sur la base des rites funéraires qu'elles ont instaurés...
Est-ce le dernier sujet tabou?
On peut parler de tout aujourd'hui, mais, sur le sujet du deuil, les personnes que je reçois en consultation n'ont pas pu ou osé s'exprimer. Elles ont caché leurs larmes, et enregistré les parloles de consolation de leur proches.
Vite, passer à la suite...
Le deuil:
Il faut savoir que la mort est la chose la plus inconcevable, la plus cruelle. Pleurer, se révolter, nier, être en colère, abattu ou déprimé, se révolter, toutes ces réactions et émotions sont légitimes, et chacun exposé à ce drame peut les ressentir... Ce sont les étapes du deuil.
Le deuil renvoit à deux significations: c'est un état (affectif et douloureux) et une période (le chagrin qui suit la disparition). Avancer, continuer à vivre, sortir de cette période constitue le travail de deuil.
Il peut être utile de se faire aider ....