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  • Writer's pictureDiane de La Morinière

SOS Confinement: Comment rester positif?

Updated: Mar 31, 2020

Troisième semaine de confinement. Déjà? Seulement? Après une phase de découverte de cette situation -nouvelle pour chacun de nous- nous réalisons plus concrètement ce que va être notre vie pour les prochaines 6 semaines, ce qui va se passer pour soi, et pour ses proches.

Nos stocks de papier toilette et de pâtes nous ont rassurés sur les possibilités de se ravitailler.... Nos enfants ne sont plus si heureux d'être ''en vacances''.... C'est plus ou moins tendu avec notre conjoint... Les ados souffrent de ne plus voir leurs ''potes''... Les jeunes s’inquiètent pour leurs examens...Les personnes fragiles ou isolées ont du mal à se projeter même dans un avenir proche.... Ceux qui doivent se rendre sur leur lieu de travail, qu'ils soient soignants, magasiniers ou autres, y vont la peur au ventre.... Ceux qui télétravaillent sont gênés par différentes sources de dérangement dans leur concentration, et surtout le bruit de leurs enfants.

Et surtout: Pourvu que ni moi, ni mes proches ne tombions malades...

Pas facile de sentir vraiment bien...mais il va bien falloir "faire avec", et du mieux possible.


Comment rester positif?

1) D'abord, rassurons-nous, il n'est pas nécessaire d'être tout le temps positif! Même en temps normal nous connaissons des hauts et des bas... Donc tout d'abord, acceptons les variations de nos humeurs, de nos états d'esprit, de notre optimisme. Hier, ça allait bien!... Aujourd'hui, je me sens pas capable d'être à la hauteur... Cela ne sert à rien de culpabiliser.


2) Tenons-nous à bonne distance des informations anxiogènes. Les chiffres n'arrêtent pas de tomber, chaque fois plus catastrophiques. Les entendre en continu nourrit notre stress, accentue notre peur... Bien sûr, il est nécessaire de se tenir informés... mais certains ne quittent plus les chaînes d'informations. Rappelons-nous que, même en temps normal, elles relaient plus ce qui va mal que ce qui va bien!


3) Capturer les petits moments de bonheur. Voir plutôt ce qui va bien. le verre à moitié plein. Lutter contre l'habitude de voir en premier ce qui ne va pas, ce qui est négatif. J’aimerai bien faire ceci ou cela mais je n'ai pas le temps... Ce défaut de mon mari m'insupporte...Il fait encore gris ce matin...

Le temps prenant une autre dimension, je peux m'efforcer d'adopter une autre vision des choses. Le printemps est à ma fenêtre, je laisse mon corps se remplir de la douce chaleur du soleil... Ce travers de mon ado le rend vraiment attachant, je lui adresse un sourire attendri (plutôt que le serrer dans mes bras car je respecte la distanciation physique!)... Mes petits-enfants m'appellent beaucoup plus que d'habitude... J'ai la chance de ne pas être en chômage partiel...


4) Comprendre mon fonctionnement physique et psychologique, (que l'on verra dans un prochain blog). Le corps produit des hormones de bien être: ocytocine, endorphine, dopamine, sérotonine, etc... Elles permettent de dépasser les moments de tristesse, de stress, de solitude. Chouchoutons-les! Il est prouvé que trois minutes de petit bonheur ont des conséquences magiques! Whatsapp avec ses amis, sa famille...Jeux avec ses enfants...Récits positifs... Paroles bienfaisantes... Petits plats soignés... Interactions avec les autres... Et aussi le contact physique: un hug de 20 secondes suffit pour obtenir sa dose (accolade, caresse sur la main, petit câlin) mais en raison du 1 mètre à respecter, à garder peut-être pour la sortie du confinement!

Et bien sûr, adopter ce que les médecins répètent avec bon sens: un sommeil suffisant, une alimentation équilibrée, des vitamines (en ce moment il sera bon d'augmenter ses défenses immunitaires: vitamines C et D, huile essentielle de Ravintsara, tisanes de thym), une activité physique régulière, la gestion de son stress (voir Blog précédant), ainsi que l'ensoleillement.



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